Ce tableau de Spencer Lewis nous invite à partager une ambiance impressionnante...
Celle de la concentration passionnée du vieux chercheur totalement absorbé par son étude.
Nous voyons que son intérêt porte autant vers l'infiniment petit (le microscope) que l'infiniment loin (le télescope), ou la chimie (la cornue).
Sa table de travail débordée l'oblige à poser les livres magnifiques à même le sol, ce qui n'est pas très sage mais qui montre que l'important n'est pas vraiment le livre mais ce qu'il y a dedans.
Nous pouvons noter la jolie forme de l'escalier qui évoque la dualité du yin et du yang et qui fait songer à ce tableau de Rembrandt que le Bistrot avait relevé.
Mais il y a davantage ressemblant avec "The Philosopher"...
Il y a aussi un petit clin d'œil à notre intention avec la mappemonde de la fenêtre de droite qui évoque à la fois la rotondité de la terre, ce que les initiés ont naturellement toujours su, et le symbole médiéval du "T dans l'O": le monde avec le cercle partagé d'abord en 2 pour l'Asie par le Nil, la mer Noire et le Tanaïs (le Don actuel), puis encore en deux par la Méditerranée pour l'Europe et l'Afrique. (Voir le cris-tal de l'Ordre du Temple.)