Dans le précédent message, Spencer Lewis faisait un sous-entendu au sujet de l'histoire rosicrucienne de Montpellier...
Dans son Histoire de la Rose+Croix, Spencer Lewis précisait: "Finalement en 1001, l'année où tout le sud de la France était dans l'attente de la fin du monde selon une vieille prophétie biblique, l'Ordre de France étabit un monastère rosicrucien, le premier du monde dans la vieille ville romane de Nemausus, à présent Nimes.
Ce monastère devint le noyau du Grand Collège Rosicrucien ou Ecole RC qui fleurit en France du 12 siècle jusqu'au milieu du 16ème et qui fut ravivé à nouveau en 1882 à Montpellier."
"Ravivé à nouveau" pour traduire "revived again" qui figure dans la version américaine et qui est interprété dans la traduction française de l'Amorc par "une résurgence".
S'agit-il du premier lycee de jeunes filles créé à Montpellier en 1882 ?
Voici que que l'on découvre au sujet de ce lycée qui porte de nos jours le nom de Georges Clemenceau.
"l'enseignement secondaire qui est donné dans ce lycée a avant tout un but désintéressé : le développement du coeur, de l'esprit et du jugement des jeunes filles. Le lycée doit leur donner une instruction solide qui ne le cède en rien à celle des garçons." (Revue de l'Enseignement Secondaire des Jeunes Filles de 1882)
Les élèves portent une tenue obligatoire : un tablier noir, puis beige avec le nom de l'élève brodé en rouge.
"En hiver, les élèves portent une jupe bleue, un chemisier de même teinte à pois blancs et pour sortir, un manteau bleu marine ainsi qu'un chapeau de feutre.
En été, le tailleur de rigueur est blanc à pois bleus et il est accompagné d'un chapeau de paille. Les uniformes sont taillés sur mesure par le tailleur de la rue de la Loge. Seul, le choix des souliers est libre."
Quel rapport avec la prestigieuse université de Montpellier dont le rayonnement s'est étendu dans toute l'Europe et qui avait accueilli l'abstracteur de quintessence François Rabelais?