Ce message propose de faire "notre" une vieille clef héliopolitaine...
Mettons nous d'abord en harmonie avec "Atoum glissant sur son traineau hors du Nouou"...
Le Nouou est un état indifférencié, que nous pourrions appeler "la conscience cosmique"...
Atoum s'en extrait.
Les traditions judéo-chrétiennes feront plus tard d'Atoum, l'Adam primordial, le premier homme.
Atoum s'extrait donc du Nouou, change son nom et il devient Râ (dont le son se prononce entre Râ et Rê)...
Comme nous le savons, Rê est symbolisé par le soleil.
Mais Rê n'est pas conscient de lui même, il doit pour cela faire l'expérience de la matière.
Rê doit se réfléchir et par de basses vibrations, Rê fléchit!
La tradition rosicrucienne raconte:
"Dans la conscience de l'homme se reflétèrent les gloires de l'univers; l'Être prit, au fond de lui-même, une forme sensible et l'esprit lui assigna ses dimensions.
Alors, la lumière se mit à briller, car pour la première fois, elle réfléchissait sa propre nature."
Essayons donc de nous connecter à cette réflexion de Rê...
Nous pourrions le faire comme un artiste, cherchant à traduire la Lumière dans son œuvre...
L'art ne permet-il pas de réfléchir Râ?
Toujours est-il que le son "Rê", une fois réfléchi, devient "Her"!
Her est la face, le miroir, la réflexion, le dieu Horus...
En égyptien, le miroir s'écrit ainsi:
Nous lisons "Ma" (la faux) "Ir" (l'oeil), "A" (le vautour percnoptère) et "Ou" (le poussin de caille) soit "Maïraou" (c'est assez proche du français "miroir") et comme déterminatifs, nous avons le visage (symbole horien de la face) et le symbole du métal fondu (qui sert à faire les miroirs...)
Maïraou ! Maïraou ! Notre belle conscience horienne qui devrait réfléchir les Gloires de L'Univers...