La reine Pédauque, "Pé d'auquo" c'est à dire "pied d'oie" en Occitan avait la réputation de "filer la laine pour parler du vieux temps".
La Reine Pédauque nous apparait comme une expression de la Mère l'Oye à qui l'on attribue des contes.
"L'oye" étant naturellement l'ouïe, la Mère l'Oye est naturellement celle qui sait écouter les "archives du temps", les mémoires akashiques, bien sûr...
Et la Mère l'Oye est naturellement celle qui "merloie", celle qui chante comme un merle, un oiseau capable de chanter toute la journée avec la réputation profane de se moquer de tout et de raconter à chacun ses 4 vérités.
Rabelais mentionne un juron toulousain: "Par la quenouille de la Reine Pédauque", faisant référence à la quenouille merveilleuse de la Reine dont la laine ne s'épuisait jamais.
Réputée grande tisseuse, la Reine Pedauque était également réputée grande nageuse.
Avoir des pieds palmés, ça aide... où vraisemblablement, du fait qu'elle nageait bien, on lui attribuait des pieds palmés...
Elle était donc capable dans la Toulouse médiévale de traverser la Garonne, d'où le nom de "Pont Pédauque" attribué à l'aqueduc qui fournissait l'eau de la ville.
Naturellement les historiens s'interrogent sur le mythe de la reine Pédauque. A t-elle réellement vécu où n'est-elle finalement qu'un symbole?
Le symbole ci-dessus est une quenouille égyptienne, nous lisons "K" (le cercle foncé, un placenta), "S" (le linge plié) et "F" la vipère cornue.
L'ensemble se prononce donc logiquement "KESSEF".
Cette racine égyptienne se retrouve dans l'idée de filer la laine ou le lin et dans l'idée de remonter avec peine le courant à la nage ou en bateau (le Nil étant remonté, on se dirige symboliquement vers le Sud).
Le buveurs et les buveuses du Bistrot ne manqueront pas de constater la proximité de cette reine avec la divinité égyptienne "Neith" (grande nageuse et grande tisseuse), elle même généralement identifiable à "Nout" (le ciel, le cosmique...).
La Reine serait-elle une prêtresse de Nout et la quenouille son symbole?
Et le dieu Geb (la terre) le compagnon amoureux mais éloigné de Nout a pour animal favori l'oie, symbole de fidélité, qui doit éternellement lui faire songer à Nout...