Dans son Histoire Complète de l'Ordre de la Rose+Croix, Harvey Spencer Lewis donne un argument à opposer à ceux qui seraient tentés de penser que la Rose+Croix était une création du jeune Valentin Andreae (né en 1586): la mention de la R+C figure dans le Naometria de Simon Studion de 1604, comme on le lit en bas du document ci-dessus.
Certains spécialistes affirment que Simon Studion avait préparé une version manuscrite du "Naometria" qui était déjà disponible quatre ans auparavant en 1600 et que la version de 1604 était destinée à une plus grande diffusion...
Naturellement, il ne s'agit pas d'un document comme les autres!
Par un détail subtil, l'auteur a fait en sorte de révéler aux chercheurs de Mystères par une métacommunication, qu'il fallait chercher à recueillir le message au delà du texte.
En effet l'écriture est disposée de manière à exprimer un récipient: ciboire, calice ou graal...
Examinons, tout d'abord, ce que signifie le terme de "Naometria"?
Littéralement, "mesure du Naos"... Le "Naos", est le terme rosicrucien pour le "saint des saints", le temple sacré...
Spencer Lewis précise que l'ouvrage était dédié à Frédéric de Würtemberg qui était Grand Maître de la Rose +Croix.
Dans cet ouvrage, une formule latine mystérieuse: "Hiericuntis Rosa ex quatuor eius portis"
Pour décoder, il faut commencer par corriger quatuor en quattuor (quatre) et eius en ejus, le génitif de "is" le pronom possessif "son" qui se rapporte à quattuor .
Rosa (la rose) est assez parlante de même que portis (porteur, portant).
Reste le terme "hiericuntis". Ce n'est pas un mystérieux mélange médiéval de latin et d'allemand... mais une traduction du grec: "Hiericuntis" correspond à la ville de "Jéricho". La Rose de Jericho, les habitués du bistrot la connaissent!
Cela donne: "la Rose de Jéricho s'extériorise de ses quatre portants... "Les 4 portants pouvant exprimer simplement "la croix" d'où provient la rose, mais l'idée d'extériorisation suggère une autre astuce rosicrucienne liée aux "Portants de la Rose"...