Nous n'allons pas, comme dans ce film de Michel Audiard, partager un milliard en lingot d'or en oubliant la jolie Rita, et en faisant sortir de ses gonds Charles le Téméraire, mais seulement évoquer une problématique égyptienne curieusement cachée derrière cette histoire d'enfants et de canards...
En effet en égyptien, le hiéroglyphe du canard se prononce "SA", c'est un bilitère, un signe qui représente deux lettres.
Naturellement, s'il est le dernier hiéroglyphe à droite, il s'agit alors d'un déterminatif pour exprimer un canard et il ne se prononce plus...
Les hiéroglyphes suivants constituent un petit jeu de traduction dans lequel il convient d'apprécier l'humour égyptien omniprésent.
Les explications suivent en dessous...
La première ligne se lit "SA" et il s'agit d'un homme: le fils.
La deuxième ligne se lit "SAT", la miche de pain "T" est un indicateur du féminin et il s'agit d'une femme sans bras, (une déesse!): la fille.
La troisième ligne se lit "SARA", il s'agit d'un fils de Ra, un enfant du bon-dieu!
La quatrième ligne se lit "SAT", il s'agit d'une cane... Naturellement il faut situer le contexte car il pourrait aussi s'agir de la fille...
La cinquième ligne se lit aussi "SAT" et nous avons reconnu le hiéroglyphe "MES" , il s'agit donc d'une pondeuse... Celle-ci peut être une cane ou une fille, cela dépend aussi du contexte...