Le "Bistrot" a mis en évidence que le rituel du Premier degré Néophyte transmettait, sous sa forme initiale, la magie opérative du Signe de Croix Rosicrucien (Voir ce lien) et que Spencer Lewis nous narre dans sa "Confessio" (voir ce lien) sa première vision de la Rose+Croix qu'il cristalisera par le logo de l'Amorc (voir ce lien), il y a, donc dans la "Confessio" des passages à approfondir pour les rosicruciens avancés.
Le travail du chercheur rosicrucien est vertigineux car il convient toujours de reconsidérer l'inspiration de chaque phrase que véhicule sa culture rosicrucienne avec une prudente suspicion.
En effet, même si les inspirations initiales sont authentiques, elles sont toujours parasitées, généralement involontairement et parfois volontairement...
A l'époque actuelle, l'enseignement que transmettait Spencer Lewis n'est pas facilement disponible.
Par exemple, l'Amorc actuel véhicule des monographies totalement réécrites et sous une forme bien éloignée de la pensée initiale de Spencer Lewis puisque par exemple la rose de la Rose+Croix se trouve dès le départ représentée par un cercle dans l'initiation néophyte au lieu d'être éveillée dans le cœur du chercheur...
C'est naturellement une anomalie symbolique préoccupante... qui témoigne d'un "pseudo rosicrucianisme affligeant.
D'autre part, le CRC transmet des communications qui sont des digest des premières monographies françaises de l'époque Ralph Lewis, mais une fois rétablies certaines anomalies de traduction de la période Jeanne Guesdon, nous pouvons nous demander dans quelle mesure Ralph Lewis transmettait bien les "lectures" de son père lorsqu'il a rédigé les monographies.
Et tout ceci ne concerne que les monographies qui ne constituaient que la partie visible et intellectuelle de l'enseignement qui est avant tout une expérimentation et une investigation permettant un développement psychique harmonieux.
La photo ci-dessus montre l'Eglise de Brassac sur laquelle le Président du Cénacle de la Rose+Croix (rigoureusement indépendant du "Bistrot") montrait une curieuse influence rosicrucienne... (voir ce lien) qui se retrouve dans le graphisme des monographies initiatiques.
Brassac est un petit village du Tarn et Garonne (82) au nord de Toulouse et dont le château fut la proprièté de Hector de Galard (orthographié parfois Goulart) de Bearn (environ 1420-1475). Ce Grand Maréchal à la Cour royale de Charles VII et Louis XI avait le pouvoir de constituer les compagnies de gentilshommes ordinaires de la Maison Royale, de changer et de réformer à son gré les hommes d'armes qui en feraient partie.
Il fut un actif compagnon de Jeanne d'Arc et l'on découvre avec intérêt qu'il est le véritable "Hector", le valet de Carreau des cartes à jouer en lieu et place du héros de la Guerre de Troie.
Spencer Lewis précise quelque part qu'une carte à jouer lui apparaissait régulièrement... C'était naturellement le Valet de Carreau!...
La représentation de la croix sur l'église de Brassac est intéressante... C'est d'ailleurs une Rose+Croix!
Nous notons que la croix est représentée, issue de la végétation.
Si la présence de Spencer Lewis dans le secteur de Brassac (82) est probable, faut-il en déduire une initiation?
C'est naturellement un question que pose la retraduction du Voyage vers l'Est.
En s'appuyant sur un vécu physique, le récit invite t-il à considérer l'initiation Toulousaine, comme tout le "Voyage" sur un autre plan?