C'est le personnage fictif d'une femme qui, sur la plage, repousse inlassablement les vagues avec son balai.
C'est l'anglais Sydney Smith (1771-1845) qui l'inventa pour ridiculiser l'épaisseur psychique qui refuse de se réformer face aux sollicitations extérieures.
Son objectif était alors d'ironiser sur la Chambre des Lords qui rejetait toute idée de réforme constitutionnelle.
Et si, aujourd’hui, la question de Sydney Smith nous concernait directement?
Imaginons un message, un signal comme une douleur qui pince, une angoisse qui rôde, une migraine tenace, une insomnie pesante voire un comportement addictif...
Ne serions nous pas tentés de saisir régulièrement une pilule, réelle ou symbolique, pour balayer ces vagues qui déferlent?
Ce geste, n’est-il pas, celui de Mme Partington: un refus de voir l’eau monter, un entêtement à repousser ce qui ne demande qu'une écoute attentive digne de ce nom?
Anglais : A pill to sweep away the waves...
Allemand : Eine Pille, um die Wellen wegzufegen...
Espagnol : Una píldora para barrer las olas...
Italien : Una pillola per spazzare via le onde...
Portugais : Uma pílula para varrer as ondas...
Grec : Ένα χάπι για να σαρώσει τα κύματα...