Il existe des domaines avec lesquels l'humanité joue aux apprentis sorciers depuis des dizaines d'années comme c'est le cas, par exemple, avec le délayage abusif d'œstrogènes (hormone femelle) dans la nature...
Issues initialement d'une transformation intensive de l'igname, appelé parfois plus simplement yam (voir photo), aux propriétés déjà connues dans l'antiquité par les égyptiens, les chinois ou les astèques, ces hormones sont utilisées pour la contraception et sont rejetés dans l'environnement via les urines pour se retrouver désormais un peu partout en Europe dans les eaux et sur la terre...
De même, des pesticides et des herbicides utilisés dans l'agriculture contiennent des variétés d'œstrogènes.
Dans l'élevage, ces hormones sont ajoutées parfois à la nourriture ou à l'eau des animaux pour stimuler leur croissance et augmenter leur poids.
De plus, l'absorbsion directe par les animaux d'aliments tels que le soja, leur fournissent des phytoestrogènes, qui ont des effets similaires aux œstrogènes.
Enfin, certains plastiques des emballages contiennent des "perturbateurs endocriniens" proches des œstrogènes tels le bisphenol (BPA) ou le chlorure de polyvinyle (PVC) qui migrent dans les aliments qu'ils emballent et dans l'eau.
Les effets sur l'être humains paraissent insignifiants car progressant insidieusement. Ils sont donc difficiles à constater dans l'instant, mais susceptibles de se manifester au fil des années.
Par exemple, des répercussions, comportementales sur la sexualité ou en suscitant progressivement une augmentation du stress sont généralement considérées comme négligeables, par la population et les spécialistes des maladies, car cela ne peut que se constater statistiquement au fil des années.
Faute de mieux, un consensus diététique suggèrerait déjà, à titre individuel, outre un minimum d'exercices physiques, de veiller à l'utilisation d'aliments (de culture biologique si possible...) pour aider à éliminer les œstrogènes en surplus dans le corps:
- les crucifères (choux, choux-fleurs et brocoli),
- les légumes verts feuillus (épinards, laitue, roquette, bettes, feuilles de navets, de radis, de betterave...
- les agrumes,
- les fruits rouges,
- les noix et les graines.