Naturellement les Habitués seraient tentés de gravir les 700 marches qui conduisent à la chapelle dans la grotte aperçue hier...
Ils apprendront au passage que la grotte se nomme Ζωοδόχου Πηγής (Zoodóchou Pigís) la Fontaine qui donne la Vie...
Plus prosaïquement c'était aussi un poste d'information pendant l'invasion turque de la Béotie en 1826, lors de la bataille de Livadia. Les Grecs ont finalement remporté cette bataille, mais les Turcs avaient tout de même occupé la région pendant quelques années.
Les grottes sont d'ailleurs nombreuses dans la région et la plus célèbres est l'Antre Corycien (Corycia est une autre nymphe...) sur les hauteurs du Mont Parnasse voisin qui comporte 40 pièces et qui sert d'abri durant les guerres.
Mis à part le panorama (πανόραμα est un mot grec!) il faut avouer que la petite chapelle n'a rien d'exceptionnel, mais on y découvre qu'en grimpant encore plus haut, il est possible d'accéder à το κελί του παππού (toukeytopappou), la cellule du grand- père.
Amusant finalement de devoir monter là haut pour apprendre que pappou c'est le grand-père...
Le grand-père en question était un ascète, vraisemblablement un templier de retour de Jérusalem.
Il n'a laissé aucune trace mais nous avons une petite clef de l'énigme: Agia Jérusalem ne signifie donc pas Sainte Jérusalem mais fait plutôt référence au Saint qui venait de Jerusalem!