La tradition chrétienne perpétue le 12 janvier (quand le soleil est à environ 22 degrés du capricorne) la Saint Satyr, San Satiro en italien ou Sanctus Satyrus en latin représenté dans cette œuvre de Francesco Gonin au 19e siècle.
Le nom de satyre fait habituellement référence à ce qui nommé parfois un demi-dieu hybridant un corps d'homme et un corps de bouc, mais le christianisme relie plutôt Saint Satyr à un évèque de Milan du 3e siècle auquel une église est consacrée où Maria est "presso". Marie est proche. Toutefois l'inscription sur l'église Divo Satyro, le divin satyre intrigue...
Comme c'est toujours intéressant de relier parfois les fêtes des saints à l'angéologie antique parfois oubliée, cela peut nous suggérer une certaine recherche sur les capacités angéliques évoquées par le "saint".
En révolte contre les injustices et la corruption, pour défendre son frère Ambroise, il s'embarqua sur un bateau vers les terres barbares, mais une violente tempête fit couler le bateau et mit fin au projet.
Mais le saint portait sous sa coiffe une hostie et était bien formé à la natation, aussi, il parvint à rejoindre la côte.
Il avait désormais la faculté, passant devant une idole, de souffler dessus et l'idole tombait d'elle-même...
Quelques clefs de décodage:
- Marie est proche, Marie représente la terre, la déesse mère, le fait qu'elle soit proche pourrait suggérer que les anges dépendent de l'astralité terrestre...
- Ambroise, le frère est a-brotos (βροτοσ = le tonnerre). Ambroise est dépourvu du tonnerre.
- Le cosmique lui épagne d'aller vers les terres barbares.
- L'hostie (symbole solaire) sous la coiffe (profane) indique que la connexion cosmique (de sahasrara, le chakra coronal), est cachée.
- Il était formé à la natation: il savait se maintenir au dessus des eaux exprimant l'astral.
- Il soufflait les idoles (les croyances erronées), leur aspect sombre et inapproprié apparaissant d'une manière qui dissuadait de s'y attacher sans qu'il soit nécessaire de le montrer.