Nous revenons au Phénix évoqué dans le message précédent et Jean-Baptiste Willermoz y décrivait un emblème de renaissance relié à la formule latine Perit ut vivat (il doit mourir pour vivre) évoquant le Christ ou Hiram et nous rajouterions Osiris.
Il est curieux de constater l'étrange disposition des bûches qui forment une croix enflammée.
Notons d'autre part que le phénix semble s'extraire d'un œuf en forme de cœur...
Ces détails, parfois présents, parfois omis, nous suggèrent que la compréhension du Phénix n'est pas identique pour tous...
Naturellement pour les Habitués de Bistrot la jonction est faite entre le Phénix et le fameux Benben d'Héliopolis qui évoque la Rose de la Croix et le fonctionnement du rosicrucianisme par la loi des 108 ans mentionnés par Harvey Spencer Lewis.
JBWillermoz soufflait aux élus de sa fraternité de Chevaliers Bienfaisants de la Cité Sainte représentés par un Pélican, s'ouvrant le ventre pour nourrir ses 7 petits, l'idée de passer à l'état supérieur, celui du Profès, celui qui meurt à la vie profane pour entrer dans la grande profession évoquée par le Phénix.
Sur la photo ci-dessus, l'ouvrage rare de Pascually qui fut offert au couple ami par l'alchimiste.