Le mythe de l'échelle de Jacob se retrouve au Bistrot, à bien des endroits et le rosicrucianisme lewissien moderne en développe une approche instructive à 7 degrés dans le 4e degré du temple.
L'égyptologue Wallis Budge, auquel le Bistrot a consacré quelques messages, racontait que lors de l'époque prédynastique que l'on date de -5500, avant notre ère, à -3500, une échelle pour atteindre le ciel était déjà mentionnée.
C'est dommage, à notre connaissance, qu'il ne précise pas la source des deux documents qui se résumaient ainsi:
Osiris lui-même empruntait l'échelle...
Oupouaout, le chien conducteur le guidait jusqu'à une échelle que Shou, le ciel, avait dressée pour parvenir jusqu'à Nout, le Cosmique qui la tenait par en haut...
Osiris était alors élevé aidé en cela par Ra à sa droite et par Horus à sa gauche.
C'est amusant de découvrir l'existence d'une version un peu détournée, une sorte de drame rituel, élaboré vraisemblablement sous sa forme initiale par Robert Fludd (1574-1637) dont se perpétue la réputation de rosicrucien et d'alchimiste.
Sa version de l'échelle avait initialement 6 barreaux, mais, à l'évidence, ses successeurs ont adapté le concept...
Les échelons correspondaient à des niveaux d'évolution intérieure, partant de la maitrise des sens, puis celle de l'imagination, de la raison, de l'intellect, de l'intelligence et du Verbe.
Sous la forme à notre disposition, les barreaux sont représentés par les apports de certains personnages dont ils portaient les noms:
1- John Dee (1527–1608),
2- Heinrich Kunrath (1560-1605),
3- Michael Maier (1568–1622),
4- Robert Fludd (1574–1637),
5- Elias Ashmole (1617-1692),
6- Thomas Vaughan (1621-1666),
7- Isaac Newton (1642-1726).