L'utilisation de l'imprimerie par Gutemberg a permis en 1454 la publication de la première Bible.
Cet ouvrage, le Malleus Maleficarum est celui qui connut le plus de succès après la Bible...
Dans cette sombre époque, il fut écrit à charge contre les sorcières par deux inquisiteurs dominicains...
D'abord validé, il fut interdit de publication en 1490 ce qui n'empêcha pas l'édition ci-dessus en 1494...
Chacun est tenté de traduire rapidement Malleus Maleficarum par marteau des maléfices, mais c'est une erreur, maleficarum est un "faux ami"...
Le terme maleficarum est un génitif féminin pluriel pour malefica, une sorcière. S'il c'était agit d'un sorcier, maleficus, le titre aurait été Malleus Maleficorum...
En clair, ce marteau est destiné à assouvir les relations sexuelles privées des maleficae (le pluriel de malefica) avec des incubi (des démons nocturnes masculins).
Les auteurs expliquaient que les moeurs des maleficae étaient dues qu'au fait qu'elles n'avaient qu'une petite foi qui aurait donné fe-mina (femme, femelle), ce qui est naturellement une imposture étymologique car la foi est fidei et minus ne se décline jamais en mina...