Avant 1924, Harvey Spencer Lewis rédigeait un enseignement rosicrucien pour les loges qui enseignaient leurs membres en lisant les messages au cours des convocations.
C'est Ralph Lewis, qui introduisit le système des monographies individuelles. Il s'expliquait par 2 raisons:
- la loge suprême ne vivait pratiquement que par les redevances des loges, lesquelles avaient tendance à devenir plus puissantes que la loge suprême.
Mais en grandissant, les responsabilités financières des loges augmentaient et cela entraînait des difficultés pour la loge suprême que les loges avaient de plus en plus de difficultés à financer.
- il fallait toucher davantage de personnes. Avec le système des monographie individuelles, la finance se redirigeait vers la loge suprême qui touchait plus de personnes avec un système efficace.
Et Gary, le successeur de Ralph confiait :
The down side was that since monographs were no longer taught in the Convocations, they were replaced with discourses thereby moving the Convocation away from the inner work (this is my observation. I'm sure others would disagree) in that the focus of the ritual was placed on the intellectual comprehension in an inconsistent flow of subject matter as opposed to doing spiritual work. The second downside was that in the process of changing the monographs to read more generically for a different audience, editing started to take place, and that editing was not done by HSL. Over the years of multiple editings, the monographs, in many areas, lost the original message. (gls)
- Les monographies n'étant plus enseignées dans les convocations, il fallut les remplacer et ce fut par des discours éloignant les convocations du travail intérieur. Les textes diffusés en loge furent progressivement modifiés mais ce ne fut pas par HSL ce qui entraina forcément la perte du message original.
La question fondamentale se trouve donc posée: quel enseignement diffuser dans une loge rosicrucienne?
La réponse à trouver devrait valoriser les avantages de la transmission orale en apportant l'éclairage complémentaire approprié aux limitations de l'enseignement commun, écrit, et susceptible de circuler.