L'étude des sources de la Tradition est un domaine mystérieux car des recoupements rigoureux nécessitent, non seulement une connaissance de la Tradition elle-même, mais aussi une familiarisation avec l'opinion des certaines autorités dont il convient parfois de remettre discrètement en question les conclusions...
Voici comment s'exprimait, l'égyptologue Wallis Budge (1857-1934) que connaissait Harvey Spencer Lewis. Certes, cela date un peu mais depuis un siècle, bien que les connaissances aient progressé, en revanche, force est de constater que les égyptologues préfèrent désormais éviter de parler d'ésotérisme.
"Si je déchiffre bien l'évidence, les prêtres égyptiens possédaient une gnose, une supériorité de connaissance, qu'ils n'ont jamais mise par écrit, ce qui leur permit ainsi d'en élargir ou d'en diminuer la portée selon la nécessité des circonstances. Il est par conséquent absurde de s'attendre à trouver sur des papyrus égyptiens la description des secrets qui formaient la connaissance ésotérique des prêtres."
La photo ci-dessus n'a rien à voir avec la Tradition c'est plutôt une référence historique.
Elle présente la pierre de Palerme, ou plutôt un morceau, d'environ 60cm sur 40 dans sa partie la plus large, lequel faisait partie d'un énorme bloc de 2m d'une amphibole noire gravée du côté de Memphis et dont les rares autres morceaux retrouvés sont exposés en Angleterre et en Egypte.
Elle représente la liste des pharaons de la 1ere à la 5e dynastie, ce qui permet de la dater d'environ 2400 ans avant notre ère.