C'est un hiéroglyphe qui se prononce Medjed ou Medja.
La racine Medj véhicule l'idée d'expulser, chasser, frotter.
Il s'agit fondamentalement d'une sorte de gant de toilette en lin contenant de la cire parfumée et des pétales de fleurs de lotus. Il était utilisé pour nettoyer les statues divines dans les temples et leur permettre de répandre un agréable sty...
En égyptien le mot sty (qui a peut-être évolué pour donner le mot français de senteur) exprime les vibrations que les rosicruciens nomment l'esprit.
Les femmes égyptiennes appréciaient aussi de porter ce cône sur la tête pour dégager, elles aussi, une odeur divine...
Mais une suite se produisit au Japon en 2012...
En effet le British Museum confia alors les éléments d'une exposition à la Galerie d'Art de la Mori Tower de Tokyo (Mori est un promoteur japonais).
Toujours est-il que les japonais s'attachèrent à ce fantomatique petit kami (神, une divinité en japonais) qui obtint un succès fou en devenant très vite un personnage de manga puis l'objet de produits dérivés...