La réalité est souvent beaucoup plus bizarre que ce que l'on croit naïvement et il semblerait que la personnalité d'Anne Osmont mérite, pour les Chercheurs de Lumière, bien plus qu'une mention superficielle: plus on approfondit, plus on découvre des détails étonnants...
C'est vraiment curieux: lorsqu'un détail est repéré, l'intuition s'éveille et se l'approprie, mais les apparences semble la contredire jusqu'à ce qu'en poussant les recherches, la réalité apparaisse dans sa pureté et vienne détromper les apparences...
Le document officiel ci-dessus révèle que contrairement à ce qui était affirmé précédemment, Osmont était son nom sur l'état civil, tandis que Osmond se retrouve sur la couverture du sequin d'or.
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Il révèle aussi que Anne Osmont fut mariée à 17 ans le 5 octobre 1889 avec Jean Antoine Lafitte, lequel, étant né le 2 février 1866 avait alors 23 ans.
Lorsqu'elle s'installa à Paris, elle n'était pas une veuve de 25 ans comme le sequin d'or le raconte allégoriquement, mais une divorcée de 27 ans (divorce prononcé le 12 janvier 1899).
Elle raconte poétiquement que son mari n'est plus celui qu'elle a épousé, elle le constate à des petits détails et elle va chercher sans regret une autre destinée...
Le sang du soir ruisselle en l'or sanglant des vignes,
Dans les pins violets pleure le vent du soir :
Voici l'heure câline où l'on aime s'asseoir
À deux, près de l'étang qu'attriste un vol de cygnes.
Étendu près de moi, vous songez, et vos doigts
Désœuvrés vont froissant quelque tige de menthe
Qui laisse, avec l'odeur savoureuse et mordante,
Sur votre chair, son âme et le regret des bois.
Vous avez pris mon cœur avec la fleur sauvage,
Et, comme elle, effeuillé sur cet obscur rivage,
Il tombe dans l'oubli, comme un bouquet jeté.
Meurtri, mais sans regret vers d'autres destinées,
Il éprouve à mourir une âpre volupté,
Puisque vos chères mains en restent parfumées.
Après ces détails privés penchons nous plutôt sur son égrégore familial...
Le nom d'Osmont ou même Osmond est d'origine normande et provient même plus précisément des envahisseurs vikings venus sur leurs drakkars au 9e siècle.
Dans leur langue, le vieux norrois, celui qui vient du Nord, Os-mundr signifie qui assure protection...
Comme quoi le penchant d'Anne pour la magie des talismans était une vieille histoire de famille...
Sa définition de la Haute Magie est intéressante:
La Haute Magie a pour but de profiter des forces qui nous entourent.
En réalité il s'agit plutôt là de la magie blanche..., mais sa ferveur est louable:
Contrairement à ce qu'on imagine, la véritable Magie ne rapporte rien de matériel à celui qui la pratique. C'est très difficilement qu'elle peut servir un désir ou une haine. L'impassibilité de l'adepte est la base de l'harmonie qu'il doit créer. Il doit "vouloir sans désirer", "ne pas appeler, faire venir".
Cette impassibilité doublée d'une impersonnalité de l'adepte suggèrerait que le fameux pentacle ne serait pas une œuvre de Jeanne Guesdon en 1954 mais bien d'Anne Osmont en 1953 et qui aurait alors déjà cerné la petite hauteur de Jeanne Dumonceau... (Monceau = petite hauteur en Normandie)
Les Habitués du Bistrot apprécieraient que la protection se soit perpétuée en 1969 lorsque fut offert, pour l'œuvre de Jeanne Guesdon, un château en Normandie dont le nom d'Omonville découlait de la vielle magie protectrice Os-mundr, Osmont etc.
Bizarre vous avez dit...