Ce faucon portant le flagellum, est traditionnellement une représentation raffinée d'Osiris: le Dieu Sokar.
Le flagellum (qui permet de chasser les mouches) est nekhekh, emblème du pouvoir pharaonique dans le monde matériel.
Il doit correspondre à ce que Harvey Spencer Lewis nommait "Nuk" (que les américains prononcent "neuk") qui se retrouve dans la formulation Nuk pa nuk.
Voici comment Harvey Spencer Lewis, dans la version adaptée par le Cénacle de la Rose+Croix, il y a une quinzaine d'années, présentait le sujet à ses étudiants influencés par le monothéisme américain du début du 20e siècle.
Notes du Bistrot:
- Les "documents GT" que HSL nommait plutôt "archives GT" (avec GT pour Golden Thread, le lien d'or) correspondent à un secteur des mémoires akashiques, une révélation psychique des souvenirs des maîtres concernant les origines du christianisme.
- La transcription invocatoire du Tétragrammaton (le Yod-Hé-Vav-Hé des Hébreux) utilisée, par exemple, dans la mouvance martinéziste du 18e siècle et par suite martiniste du 20e siècle est Ehieh: Dieu le commencement, le premier et le dernier, ou Toi qui as été, es et seras, c'est aussi le Je suis.
- Lorsque Moïse eut son contact au milieu du buisson ardent, il demanda: que dirais-je s'il me demandent quel est ton nom? La réponse fut EHIEH asher EHIEH (je suis qui je suis). Tu parleras ainsi aux fils d'Israël : EHIEH m'a envoyé vers vous.
- A l'Époque de Lewis, Goffrey Higgins (1772-1833) était un historien anglais des religions, réputé alors, mais évidemment dépassé, comme les mystiques de son époque, par les travaux de Champollion.
C'est intéressant de pouvoir retraduire de nos jours et revoir le sens exact de cette inscription qui se lirait en égyptien Nekh pa nekh et signifierait le pouvoir, celui qui est pouvoir!
Et voici Nekh pa nekh, sous sa forme développée: