Lorsque le sujet de la King John Bible (la Bible du Roi Jacques, celle dont la traduction fut supervisée par Francis Bacon, l'Imperator secret de la Rose+Croix) est abordé avec un anglais cultivé, il fait semblant de demander discrètement avec son humour pince sans rire, très british, si vous parlez bien de the Vicious Bible?
La Bible vicieuse...
Il faut savoir que ce sont les américains qui la présentent en parlant de King John Bible, les anglais la nomment King James Bible, mais en réalité, le vice est ailleurs...
The Vicious Bible fait référence aux célèbres fautes de frappe qui marquèrent la première édition au début du 17e siècle et la condamnation de l'imprimeur (the printer), mais qui contribua au succès de la diffusion car comme les tirages devaient être retirés du marché, les derniers exemplaires s'arrachèrent à prix d'or.
La signature du coupable était apparente dans le Psaume 119 avec la formule printers have persecuted me without cause qui signifiait les imprimeurs m'ont persécuté sans cause en substituant printers à princes.
Il y avait un clin d'œil dans le Décalogue: Thou shalt commit adultery. Tu commettras l'adultère, en omettant malicieusement la forme négative...
Enfin le top se trouvait dans le Deutéronome avec la belle formule: le seigneur notre Dieu nous a montré sa gloire et sa grandeur, the LORD our God hath shewed us his glory and his greatnesse mais greatnesse était écrit great asse ce qui signifiait non plus grandeur mais irrespectueusement "grand cul"...