Après à la Recherche d'un Foyer Mystique et les illuminatis de Picardie, les Guérinets, voici enfin une représentation de cette église Saint Georges de Roye dans la Somme telle qu'elle se dressait encore au 17e siècle.
Nous imaginons une sorte de chapelle fortifiée médiévale qui avait résisté aux assauts du duc de Lancastre en 1373.
Après 6 jours de siège, les anglais étaient partis en mettant le feu aux alentours...
A l'intérieur une impression de sécurité devait se dégager et c'est seulement au 18e siècle que l'impulsion révolutionnaire s'employa à démanteler définitivement l'édifice.
L'Église était située à un km de Roye sur un tertre de 7 mètres de haut. Le portail était flanqué de deux tourelles. Six contreforts étayaient les murs du clocher terminés par une tour à quatre pans. A l'équinoxe de printemps, le soleil traversait le vaisseau de part en part.
Sur cette vieille carte nous voyons bien le Faubourg Saint Georges à proximité de l'Arve, la rivière qui prend sa source à 7 km, à Avricourt (l'Avre y court...).
Dans les temps anciens, l'Avre alimentait un étang, lequel servait aux ablutions avant de pénétrer dans un temple antique qui avait précédé l'église.
Selon l'Histoire de Roye d'Essigny (publiée en 1818), le nom de l'Arve ne vient pas d'Arva, mais de Avregne ou Auregne.
Dans ce cas, le nom découlerait probablement de Aurum Ignis, l'or en feu... C'était une époque lointaine où la rivière charriait parfois de brillantes pépites d'or, ça fait rêver...