Quand les Rosicruciens de la France de l'après guerre on vu surgir les monographies traduites par Jeanne Guesdon, ils s'interrogeaient sur l'absence de mention de la goule...
Et effectivement le rosicrucianisme soft de Harvey Spencer Lewis s'adressant au grand public conseillait simplement de ne pas remettre au lendemain ce qui pouvait être accompli le jour même.
Autant dire que l'impact limité de ce vœu pieux allait encourager cette suffisance prétentieuse si caractéristique de ceux qui considèrent avoir fait le plus gros de leur incarnation par leurs simples affiliations à différents mouvement honorables et, dans le cas des "rosicruciens", en recevant régulièrement par la poste des monographies qu'ils ne lisent pas forcément alors qu'ils échangent avec leurs semblables un typique sourire complice de grand initié.
Alors reprenons tranquillement... Qu'est-ce que la goule? Quand nourrit-on la goule?
Nourrir la goule, c'est parasiter la tradition à laquelle on a accès en n'en faisant rien et par conséquent en œuvrant d'une manière nuisible à l'encontre de cette tradition en croyant que ce processus de jachère que l'on entretient ne nuit à personne.
La goule, souvent représentée sur le plan physique comme une hyène (voir photo) est une entité sombre et vorace de l'astral, une gueule qui se nourrit de cette énergie que la tradition met généreusement à disposition et qui n'est pas utilisée.