Le calame égyptien était prélevé dans la pointe d'un roseau.
Il était ensuite longuement maintenu à température constante dans un ballot végétal puis, une fois sec il était taillé pour l'écriture.
Les égyptiens le nommaient ARY. Nous lisons A le bras tendu, R la bouche et les 2 barres du Y. Le déterminatif est un végétal. L'écriture se lit comme une devinette:
"Le calame est un végétal qui se nomme ARY".
Le mot calamité semble un orphelin pour les linguistes qui se contentent d'affirmer qu'il vient du latin calamitas, ce qui est incontestable, mais ils ne trouvent aucune jonction logique entre calamitas et calamus notre petit morceau de roseau.
Mais dans notre civilisation aux consciences généralement ignorantes du monde invisible, votre Bistrot va proposer un peu de Magie, à l'instar des rosicruciens du 9e degré qui portent le titre de Magus: le mage, le magicien...
Les égyptiens nommaient l'écriture "la divine parole" et les scribes étaient les suppléants terrestres des divinités puisqu'ils rédigeaient les formules magiques.
Naturellement les forces hostiles guettent, comme à l'accoutumée, l'occasion de s'opposer à la Lumière et il arrive parfois qu'elles y parviennent et suscitent chez un pauvre scribe, une erreur d'écriture...
Les latins nommaient cela un lapsus calami.
Or chacun sait qu'un rituel magique ne supporte pas la moindre erreur sous peine de permettre la victoire des forces contraires...
Le calamus calame se transforme en calamus chalumeau!
L'erreur va donc détourner l'intention de la formule magique et déclencher une calamité!