Pharaon, grâce au prêtre d'Héliopolis, avait trouvé une séduisante piste dans sa recherche des 9 arcs.
Chacun des 9 arcs pouvait exprimer l'adversaire qui s'opposait à une divinité de l'Ennéade...
C'était pour lui le stade du Babouin... (Celui qui est ci-dessus est au Musée du Louvre).
Le Babouin (babi en égyptien) exprime le stade du copiste qui étudie les textes sacrés en prenant garde de ne surtout pas les déformer et en se gardant des spéculations erronées avec l'espoir que l'ibis se manifeste par une authentique révélation cosmique.
On se souvient que "Les hiéroglyphes du Babouin et de l'Ibis expriment deux aspects à discerner de Toth (Djéouty) la divinité de la Connaissance: l'une le babouin (le symbole du respectable scribe) s'exprime en bas, tandis que la voix de l'autre s'élève dans le temple..."
Pour l'instant Pharaon s'efforçait de reconstituer les fonctions des neuf divinités héliopolitaines de l'Ennéade:
Shou le souffle qui sépare le cosmique de la terre et ses mondes inférieurs
Tefnout l'aventurière qui expérimente le monde en quête d'enseignement comme l'eau dissolvante.
Geb les vibrations de la matière et du monde terrestre
Nout la pourvoyeuse des dons cosmiques
Osiris le protecteur de l'héritage traditionnel qui le perpétue par la génération
Seth le séparateur qui discrimine, et fait absorber ce qui est bon et dégager ce qui est mauvais, il garde l’accès au temple
Horus kent an maa l'avidité d'accueillir et épanouir l’être intérieur
Isis la magicienne qui agit rassemble et synthétise
Nephtys la gouvernante qui surveille, prépare et entretient le temple
(à suivre...)