Le rosicrucianisme populaire américain de Harvey Spencer Lewis au 20e siècle donna la sensation d'ignorer totalement de rosicrucianisme élitiste anglais de Francis Bacon de la fin du 16e siècle et du début du 17e.
Certains rosicruciens qui voient en Spencer Lewis la réincarnation de Francis Bacon estimeront que Lewis, ayant intégré Bacon, préférait faire table rase du passé au lieu de radoter!
Dans la pièce Richard III, Shakespeare, derrière lequel les Habitués du Bistrot reconnaissant Francis Bacon fait une allusion à Regulus...
I cannot tell. The world is grown so bad
That wrens make prey where eagles dare not perch.
Since every jack became a gentleman,
There’s many a gentle person made a jack.
Je ne peux rien dire. Le monde dégénère.
Les roitelets pillent là où les aigles n'oseraient se percher.
Depuis que chaque Petit Jean est devenu gentilhomme,
Il y a beaucoup de douces personnes qui font des Petit Jean.
Jack, traduit ici par Petit Jean n'est pas Jacques (en anglais James). C'est en réalité un diminutif anglo-saxon pour John, autrefois Jan, devenu Jankin (Petit Jean) puis Jack.
De la même manière le personnage de Petit Jean exprimait le paysan français chez Molière ou Racine.
Dans la pièce de Shakespeare, le personnage sordide et fascinant du Duc de Gloucester, qui deviendra Richard III, est joué à l'époque par Richard Burbage (représenté ci-dessus).
Richard III va mettre fin à la guerre des deux roses en éliminant à la fois ses rivaux familiaux, les York (rose blanche) et ses adversaires Lancaster (rose rouge).
Shakespeare en fait un épouvantable envoyé du destin...
Il s'adresse dans la pièce à la reine Elisabeth à qui il reproche son comportement. Ce n'est pas Elisabeth Ière (1533-1603), la reine vierge, mère cachée de Francis Bacon..., mais Elisabeth d'York (1466-1503) la nièce de Richard III (1452-1485)....
Le passage sur le roitelet montre que Shakespeare a parfaitement compris l'enseignement rosicrucien de Regulus...
En effet, le petit oiseau n'est rien s'il n'a pas compris qu'il doit parvenir à s'appuyer sur l'aigle...