Distillée, la rose peut affronter l'hiver,
Elle ne perd que son apparence,
Son essence survit et conserve son parfum.
Avant que tu n'aies distillé ta sève,
Ne laisse pas la main de l'hiver déflorer en toi ton été.
Verse ton parfum en quelque fiole,
Et thésaurise en un lieu choisi le trésor de ta beauté.
Les Habitués du Bistrot ne manqueront pas d'apprécier à quel point cet extrait des Sonnets de Shakespeare témoigne d'une inspiration rosicrucienne...
En faisant le nécessaire pour nous transmettre en héritage cette traduction/adaptation, un modeste Rosicrucien belge du passé a appliqué à son travail l'enseignement de ce poème.
Il notait que ce message poétique peut concerner à la fois la succession des incarnations et les résurgences rosicruciennes...
Ajoutons aussi les transmissions de ces précieuses archives, que l'on nomme des bijoux, ou celles, initiatiques, destinées aux sanctuaires des vivants initiables...
Avec toute notre gratitude !