Une fois de plus Harvey Spencer Lewis offre à ses héritiers zélés un magnifique cadeau à décoder car assez curieusement il ne dit mot sur ce qui saute aux oreilles des rares latinistes au sujet du mot de passe Regulus...
En effet Regulus signifie roi enfant, voire enfant roi. C'est un jeune roi, ou le roi d'un petit état, un roitelet...
C'est le petit prince et lorsque le célèbre roman de Saint-Exupéry se trouve traduit en latin en 1961 par un professeur de lettres plein d'humour, Auguste Haury (1910-2002), le Petit Prince devient Regulus...
Enfin, les grecs évoquaient un animal mythique, le Basilicus Regulus représenté ci-dessus... Les croyances antiques et médiévales en ont fait une sorte de génie diabolique. Ce basilic était un petit serpent ailé qui mesurait une trentaine de centimètres. Il naissait de l'hybridation d'un crapaud et d'un coq... Son regard transperçait les pierres et il ne pouvait être détruit que par un miroir qui lui opposait son propre regard...
Si l'idée de transpercer la pierre par son regard, en vue d'accéder au monde cosmique, pourrait véhiculer quelque chose de séduisant pour un Chercheur de Lumière, tout comme l'idée que sa propre négativité le détruit en l'empêchant d'aller plus loin, en revanche tout le reste qui concerne ce basilic, pourtant ailé et couronné, semble aujourd'hui trop empreint de superstitions populaires pour fournir encore de l'intérêt...
Ne perdons pas de vue la bonne piste!