L'écriture d'une monographie se heurte à un premier questionnement fondamental:
- Quelle est la différence entre une monographie et une planche?
Une planche est un travail de réflexion, sur des sujets philosophiques, symboliques, voire sociaux qui ont vocation à être discutés.
Mais ce n'est pas tout à fait une monographie...
Une monographie évoque l'étude complète, vécue et achevée d'un sujet.
Une monographie s'étudie, elle s'approfondit, elle suscite des questionnements, mais elle est suffisamment achevée pour que, même les plus critiques, n'éprouvent pas le besoin de la discuter...
Cette idée d'achèvement pose problème...
Comment achever un sujet?
Pour éviter de répondre à cette question, il y a une solution simple: ne pas réaliser une monographie, mais une planche... C'est naturellement une fuite!
Mais revenons à la source du terme grec de monographie...
C'est l'époque où les philosophes grecs allaient chercher Connaissance et Initiation en Égypte...
Nous y voilà: une monographie est la manière grecque de transmettre un hiéroglyphe égyptien...
Nous nous rappelons des 3 niveaux de perception des hiéroglyphes égyptiens:
- le sens concret évident et intuitif,
- le sens abstrait, intellectuel
- et le fameux sens ésotérique qui échappe au plus grand nombre.
De la même manière une monographie rosicrucienne se doit de comporter deux parties afin que l'étudiant éveille en lui la 3e...
Par exemple, cette plume d'autruche égyptienne représente naturellement une "plume" au niveau concret, la "vérité", légère comme une plume au niveau abstrait et évoque la "déesse Maat" au niveau ésotérique...
Mais la plume d'en haut, au niveau abstrait, va évoquer l'écriture et suggérer aujourd'hui au niveau ésotérique, pour les Habitués, l'écriture de la fameuse monographie de fin d'étude dont nous parlons depuis quelques temps...
(à suivre...)