La Rose+Croix ci-dessus apparaît sur un détail d'une médaille gravée en 1921 par la Loge maçonnique bruxelloise des Amis Philanthropes.
![](https://img.over-blog-kiwi.com/1/41/14/53/20200503/ob_392189_medaille-amis-philantropes-bruxelles.jpg#width=640&height=603)
Elle illustre le difficile thème du jour de l'influence discrète du rosicrucianisme.
Ce qui est fondamental dans le rosicrucianisme, c'est que personne ne peut le revendiquer.
Si chacun peut revendiquer sa Croix, c'est aux autres d'apprécier la présence ou l'absence de la Rose...
Chez les Philalèthes, chacun peut apprécier l'amitié ou la bienveillance fraternelle que l'on devrait déjà trouver dans les religions, il s'ajoute la recherche de vérités sources (aletheia) qui est déjà beaucoup plus rare, et l'expérimentation sans a priori des authentiques scientifiques ainsi que quelques nuances particulières plus rares encore comme, par exemple, la recherche et l'encouragement d'une certaine pureté rituélique ou la sincérité détachée des égrégores mais qui va jusqu'à soutenir des adversaires non déclarés comme tels tant qu'ils peuvent encore avancer dans la bonne direction...
C'est ainsi que l'on appréciera le soutien cordial de Valentino à l'initiative de Savalette de Langes (initié à Lille) malgré son intention de récupérer à son profit le mouvement philalèthe.
On appréciera également ce commentaire de Gaborria sur les adaptations maçonniques si fréquentes des rituels: "le sens des rituels s'est dissipé dans la multitude et l'à peu près".
Toujours est il qu'après le décès de Savalette de Langes (1797) et l'arrivée de Napoléon au pouvoir, l'ambition du Grand Orient est, comme l'écrit Gaborria, "de rallier les membres d'une famille éparse...''
Alors apparaît le problème de l'Italie et citons plutôt Soror NC:
Bonaparte avait déjà fait suspendre les travaux de la loge piémontaise 'La Réunion' jugeant ses Frères, trop 'portés' vers les sociétés secrètes, de sensibilité illuministe, et un peu trop prompts à servir l’État sarde.
Pour tenter de trouver une conciliation et une union durable, le G.O.F. envoie l'homme de la situation, puisqu'il comprend, parle et écrit l'italien, et son champ de connaissances maçonniques, tant symboliques et qu'historiques est sans égal: Armand Gaborria.
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