Tobias Adami (1581-1643) avait reçu, étant enfant, un coup sur la joue qui l'empêcha toute sa vie de s'exprimer normalement.

Etudiant brillant, il avait étudié la philosophie, la médecine, et à Tubingen, il apprit le droit et fit connaissance d'Andreae et des autres...
 

Vite reconnu par sa haute pointure intellectuelle, il donnait des leçons à des enfants de familles très aisées qu'il accompagnait dans leurs études de par le monde (Italie, France, Grèce, Syrie, Palestine...) et jusqu'à leur faire soutenir des thèses dans différentes universités.

Il fut invité à adhérer à une curieuse académie littéraire, constituée d'environ 200 personnes, princes, nobles et savants: "les Fructifiants".

Au départ, il s'agissait d'adapter les concepts étrangers au vocabulaire germanique, mais la devise puissante "Alles zu Nützen" (Tous utiles...) nous laisse envisager des objectifs autrement plus ambitieux!

Les Habitués se souviennent que dans un palmier tout est utile... et bien les fructifiants désignaient leur organisation par "l'Ordre du Palmier"... L'image ci-dessus représente leur logo!

Au sein de l'Ordre du Palmier, on le nommait "le dur"...

Son environnement relationnel était donc phénoménal...

Il traduisit et diffusa les œuvres de Campanella qu'il avait connu à Rome.

Campanella, considéré comme hérétique pour ses idées mystiques et dangereux pour ses idées politiques, était continuellement emprisonné, mais Adami fit connaître tous azimuth sa "Cité du Soleil" sans jamais être inquiété...

Les Buveurs du Bistrot auront compris qu'Adami était l'ambassadeur discret du Cénacle de Tübingen...

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Nous poursuivons notre adaptation de la Confessio Fraternitatis.

Confessio Tabernae Rosae Crucis 7

Une nouvelle fois, le monde se verra accordé, une vérité, une lumière, une vie et une magnificence semblable à celles qu'il a perdues et gaspillées!

Que faudra t-il réformer dans le monde pour que reculent fausseté, mensonges et ténèbres infiltrées qui concourent à son obscurcissement presque total?

Mais lorsque tout cela sera aboli, c'est à la félicité de notre temps qu'il conviendra de reconnaître l'ensemble de cette œuvre et à ses esprits excellents, sans nous en attribuer l'honneur exclusif.

- à suivre...

- lien vers le chapitre 1