La représentation ci-dessus évoque le début d'un rituel transmis par Spencer Lewis au cours duquel le "Chapelain" retrace quelques fondamentaux rosicruciens.
L'organiste commence par jouer "l'Abendlied de Schumann" (cliquer sur le lien ci-dessous) tandis que la Vestale entre en action, cierge allumé à la main, en se dirigeant vers la shékinah...
Et le Chapelain commence par ces mots:
- "L'Être n'a jamais eu de commencement car le néant ne peut donner naissance à quelque chose..."
C'est une inspiration qui pourrait rappeler ces vers d'un poème de Parménide (-570, -440) qui cherchait à purifier les spéculations de la pensée grecque primitive en promouvant logique et idéal de vérité:
Pense et dit ce qui est: s'il y a être, il n'y a pas non être et c'est ce que tu dois proclamer...
(Χρὴ τὸ λέγειν τε νοεῖν τ' ἐὸν ἔμμεναι· ἔστι γὰρ εἶναι,
μηδὲν δ' οὐκ ἔστιν· τά σ' ἐγὼ φράζεσθαι ἄνωγα.)
D'autres contemporains se demanderont plus prosaïquement s"il y a une relation entre l'Être et le big bang qui est devenu le totem de bon nombre de scientifiques modernes...