Parfois de brillants spécialistes lancent, sans rire, l'idée que la terre, est, en quelque sorte, une poubelle qu'une élite devra abandonner pour aller essaimer sa civilisation ailleurs...
Ces pensées contribuent au moins à ce que de nos jours certaines erreurs de l'humanité parviennent aux consciences!
Ainsi, une pensée circule que certaines richesses de la terre auraient été consommées en laissant seulement aux générations suivantes des miettes à ramasser et une table à débarrasser.
L'idée générale n'est pas encore clairement élaborée dans les consciences qui ne différencient pas forcément les richesses périssables de celles qui ne le sont pas.
De plus, des prises de consciences primitives surgissent dans un environnement de culpabilité qui légitime, chez les apprentis sorciers potentiels, des conflits avec des coupables extérieurs désignés, au lieu simplement d'agir en responsable discret et éclairé de son propre champ d'action.
En réalité, une erreur beaucoup plus importante se produit de nos jours en ignorant le "capital santé" de la planète...
Dans le savoir, nous nous appuyons sur ce capital santé, pour essayer de prolonger la durée de nos incarnations en éradiquant les virus, microbes, et autres bacilles qui sont les vecteurs de maladies que nous ne voulons pas assumer.
Pour résultat, le "terrain général", ce "capital santé planétaire" s'affaiblit. Notre "Esprit", au sens rosicrucien du terme se laisse plomber et aura besoin, le moment venu, d'être régénéré, mais n'anticipons pas...
Il est logique qu'après avoir connu, sur une ou plusieurs générations, une augmentation vertigineuse de l"'espérance de vie", ce pic pourrait s'inverser dans une diminution non moins forte de cette espérance.
En clair, cela laisserait entendre que l'humanité actuelle aurait tendance à consommer, voire à abuser, de son capital santé.
Nous pourrions formaliser cette "donnée" ou cette "grandeur" en parlant de "capital anthropophile" de la planète. Anthropophile, de ἄνθρωπος (anthropos) l'homme et φιλοσ (philos) l'ami c'est à dire "ami de l'homme".
Il pourrait sembler assez clair, rien qu'en observant la courbe d'évolution de la population humaine que ce capital anthropophile planétaire devrait avoir tendance à fluctuer...
Naturellement cette idée pourrait connaître, et connaîtra sans doute de nombreux développements dans l'avenir, pour lesquels il peut être utile de proposer quelques directions de recherche et d'action:
D'abord, il conviendrait, comme les spécialistes, non plus, de parler "d'espérance de vie" mais plutôt d'EVSI (EVSI=espérance de vie sans incapacité).
Consultons au passage cette "espérance de vie en bonne santé".
Chacun peut remarquer avec surprise l'âge bien particulier de cet EVSI en France, qui n'a pas changé tant que ça depuis 15 ans...
Une autre erreur se rectifie lentement, celle qui avait consisté à confier à des spécialistes de maladies la gestion de la santé.
En France par exemple, la toute dernière génération de médecins se trouve sensibilisée à l'idée d'éviter la consommation médicamenteuse généralisée lorsque des plantes peuvent faire aussi bien sinon mieux.
A ce sujet, l'exemple en vogue en Faculté de Médecine est le thym linalol qui, pour un coût des plus limités: il pousse tout seul et pourrait très avantageusement remplacer de nombreux "médicaments de confort"...