Cette photo a le chic pour mettre en émoi une partie de la population lyonnaise...

C'est le projet de la société au profit de laquelle la municipalité lyonnaise a signé en 2017 un bail de 50 ans pour exploiter l'église Saint Bernard, construite au 19e siècle, sur les hauteurs de la Croix Rousse.

Certains imaginaient déjà des bureaux dans les chapelles et un restaurant dans le cœur de cette église déconsacrée depuis plusieurs années à l'époque où la ville projetait de la laisser démolir et reconstruire pierre par pierre par un émir de Dubaï.

A l'évidence cette église dérange...

Pourtant nous sommes à Lyon, "ville où les catholiques et les francs-maçons marchent main dans la main" comme le disait le maire dans son discours d'investiture en 2012.

Peut-être y a t-il quelques nuances à apprécier entre l'Église de Rome et la "Sainte Religion Chrétienne" à laquelle se référait Jean Baptiste Willermoz, lequel a légué le terrain en échange de quelques messes pour que soit construite une église Saint Bernard qui, au passage, fait référence aux Templiers.

De la même manière, la franc-maçonnerie dominante du Grand Orient n'est pas celle du Régime Écossais Rectifié originellement créé par Jean Baptiste Willermoz.

Toujours est-il que les messes ne sont pas dites et que l'église traditionaliste (celle de Monseigneur Lefebvre) utilise cette faille pour contester le bail, faire suspendre les travaux et, pourquoi pas, récupérer l"édifice...  

Dans l'attente d'une solution satisfaisante, tout semble officiellement bloqué et le site défendu par des systèmes d'alarme... Or selon certains riverains, malgré cela, des fouilles clandestines semblent entreprises comme si l'on cherchait à retrouver l'accès condamné qui conduisait aux arêtes de poisson...

Au 18e siècle, Willermoz n'avait sans doute pas acheté ses terrains par hasard...

Dans ce contexte la population lyonnaise est de plus en plus nombreuse à réclamer son légitime droit de visite, tant à Saint Bernard qu'aux arêtes de poisson, alors que jusqu'à présent, la municipalité s'acharne à l'interdire...

Cette population, atteindrait désormais un palier significatif obligeant les candidats en campagne électorale à s'engager fermement sur ces sujets...