Le Bistrot propose aujourd'hui de cerner un fascinant concept ésotérique des anciens égyptiens: le shoot...
Comme un sujet ésotérique ne peut être défini avec des mots du monde matériel, c'est une forme de portrait chinois qui est proposé...
Si c'était un oiseau, le "shoot" serait ses plumes...
C'est ce que nous indique le mot suivant:

Nous lisons "SHOU" (la plume d'autruche), "OU" (le poussin de caille), "T" (la miche de pain) et une aile avec des plumes comme déterminatif, ce qui nous indique qu'ici "SHOUT' représentent les plumes.
Si c'était un personnage, le "shoot" serait un vieux serviteur.

Nous lisons à nouveau "SHOUT mais il s'agit cette fois d'un personnage: le vieux serviteur...
Si c'était une naissance, le "shoot" serait le placenta.

Cette fois le symbole du placenta a remplacé les précédents..
Il est temps de synthétiser les informations du "portrait chinois"...
Nous devinons que le "shoot" est une enveloppe (placenta) qui est habituée à nous et nous a rendu de nombreux services (le vieux serviteur) et qu'il exprime un caractère volatil (les plumes) et qu'il peut nous arriver dans certaines conditions d'en perdre une partie...
Venons-en à l'écriture "shoot" tout en haut. Le déterminatif symbole solaire indique une relation à la lumière: les égyptiens utilisaient ce mot 'shoot" avec le soleil pour désigner un endroit ombragé et, d'une manière plus générale, pour évoquer l'ombre.
Nous y voilà... Cette ombre va prendre un sens plus mystérieux dans la culture égyptienne puisqu'il sert à désigner certaines charges sombres, des basses mémoires assez peu vitalisées et qu'un défunt abandonne lors de son décès.
Les spécialistes du monde invisible nomment ces ombres des "miasmes" ou des "larves". Et certains affirment que nos chats apprécient beaucoup de se les approprier la nuit et de nous les refiler parfois en se frottant affectueusement contre nous au petit matin.
Mais revenons à la gestion de notre "shoot". Il est facile d'imaginer toute la gamme de souvenirs sans intérêt dont chacun aurait tout intérêt à se dépoussiérer lors de cette transition qu'est la mort pour passer à autre chose.
De la même manière il est envisageable que certaines personnes qui développent une maladie, style alzheimer, perdent tout ou partie de leur "shoot" de leur vivant.
De même, certaines personnes en état d'ébriété ou sous l'influence de stupéfiants pourraient rejeter ou à l'inverse accorder une place plus importante à leur "shoot"...
Mais il est envisageable que certaines personnes matérialistes de l'antiquité et peut-être même de nos jours soient particulièrement sensibles à l'idée de conserver leur "shoot" après leur décès et seraient même prêts à payer fort cher un embaumeur égyptien capable par sa magie de maintenir la connexion entre un défunt et son "shoot"...