Cette manière d'écrire Imhotep, le fameux Grand Maître de la tradition égyptienne comporte un hiéroglyphe très particulier avec un roseau sur deux jambes, c'est à dire un roseau qui se déplace.
Ce symbole est considéré de nos jours comme un phonogramme (un simple son) équivalent à 2 "I" consécutifs que l'on écrit parfois simplement avec 2 roseaux.
Notre message d'aujourd'hui propose d'y voir aussi la forme initiale du caducée d'Asklepios chez les grecs et d'Esculape chez les romains qui correspondent à leurs divinisations d'Imhotep.
Mais commençons par déchiffrer l'inscription:
Le roseau sur pattes "II", le hibou "M", le pain d'offrande sur un petit autel "HTP" (hotep) que l'on traduit par "autel" ou par "paix" et enfin les caractères finaux facultatifs car redondants et que l'on rajoute pour faire joli: la miche de pain "T" et le pouf "P". Cela se lit donc bien Iimhotep
Venons-en à la légende grecque du caducée...
Parmi diverses versions en circulation, les Habitués du Bistrot apprécieront certainement celle-ci:
"Un jour Asklépios, vit un serpent avancer dans sa direction.
Il lui tendit son bâton et le serpent s'y enroula.
Asklépios frappa le sol de son bâton et tua la bête.
C'est alors qu'un second serpent apparut et le premier serpent retrouva la vie.
Certains ajoutent que le 2e serpent tenait dans sa bouche une plante et que c'était cette plante miraculeuse qui intervint et qu'ainsi Asclépios reçut la révélation du pouvoir médicinal des plantes.
Evidemment les Habitués seront choqués par l'idée grecque de tuer le serpent alors que les égyptiens enseignaient plutôt aux serpents de se tenir à l'écart des humains s'ils ne voulaient pas se faire cracher leur venin.
Proposons l'explication que le premier serpent exprime ce que les rosicruciens nommeraient les pouvoirs de l'esprit et son aspiration que seul le deuxième serpent peut satisfaire en fournissant l'énergie cosmique et la Connaissance, tandis que le bâton ou le simple roseau d'Imhotep fait la jonction entre les deux en suggérant la maîtrise des deux forces, l'une n'étant rien sans l'autre.