Une légende grecque raconte qu'autrefois les corbeaux étaient blancs, mais, un jour, ils colportèrent une information noircissant la réputation de la belle Coronis...
Au cas où cela ne sauterait pas aux yeux, il y a un rappel d'information car le nom de Coronis évoque aussi les corneilles et les corbeaux...
Toujours est-il qu'Apollon, la divinité de la clarté solaire, n'apprécia pas...
Et il bannit les corbeaux qui de blancs devinrent noirs...
Cette malédiction constitue naturellement un enseignement très instructif.
Ainsi, lorsque l'on montre ce qui est sombre, ce que le Bistrot nomme régulièrement (trop régulièrement!) éclairer à gauche, et bien on devient sombre soi-même...
Attention donc à veiller à montrer plutôt les effets de la Grande Lumière et à nous interroger sur ce qui nous incite à montrer le sombre ou à prétexter que l'on donne un enseignement alors que l'on jouit à montrer le sombre qui nous environne!
Éloignons-nous donc des raisonnements basés sur des formules piégeuses car maléfiques qui commencent par: "rien n'est parfaitement blanc ou noir", car elles contribuent précisément à nous maintenir en bas, en plaçant les ténèbres et la lumière au même niveau, et en assombrissant notre aura au lieu d'élever notre taux vibratoire.
L'image est tirée d'un livre imprimé au 17e siècle. La légende semble avoir évolué puisque selon l'auteur (Antonio Tempesta, 1555-1630) Apollon ne porte pas de lyre mais un arc pour faire payer à Coronis son comportement...