Un siècle après l'invasion de l'Angleterre, avec le débarquement, en 1066, sur la plage de Hastings, de Guillaume le Conquérant (que l'on appelait sur place Guillaume le Bâtard...) la royauté anglaise d'origine française rêvait d'une plus grande implantation de sa dynastie et, pourquoi pas, d'une plus grande sacralité auprès des autochtones de Grande Bretagne à l'image du pacte des Rois de France avec le clergé chrétien scellant une alliance implicite du sabre et du goupillon...
La tradition orale locale perpétuait le souvenir d'un légendaire Arthur et Hugues d'Avalon capta le signe consistant à relier Arthur à la royauté anglaise et à la chevalerie locale...
La structuration de ce mythe pourrait être le secret évoqué par le fameux cygne dont le Bistrot parlait récemment...
Donc reprenons: le roi d'Angleterre, Henri II Plantagenet fait appel à Hugues d'Avalon (voir le précédent message) au sujet duquel nous pouvons envisager une certaine proximité avec l'Ordre du Temple.
Le futur évêque fit assécher le marais autour de Glastonbury permettant à l'Île d'Avallon (l'île astrale prend un "l" de plus...) suggérant symboliquement de faire arriver du même coup Arthur à la cour d'Angleterre. Les travaux d'assèchement des marais étant au passage, une spécialité des templiers.
Hugues fait donc construire à Glastonbury une église de la Vierge (culte typique des Templiers, voir par exemple à ce sujet la lactation de Saint Bernard...).
Et l'église est réputée prendre la place d'une chapelle dont on racontera qu'elle fut construite par Joseph d'Arimathie...
Il faut savoir que c'est précisément à cette époque que sous influence des Chevaliers du Temple, s'écrit l'histoire de la table ronde avec Chrétien de Troyes, Wolfram von Eschenbach ou Robert de Boron...
Sur le vitrail, visible en Angleterre dans l'église de Coleby dans le Lincolnshire. nous reconnaissons Hugues d'Avalon devenu Saint Hugh et son cygne, tandis que le Graal est remplacé par une cité astrale qui nous indique qu'il faut le considérer comme un Père de l'Église d'Angleterre.
Et depuis l'époque d'Henri II, les rois d'Angleterre sont réputés disposer de la même capacité de guérison des écrouelles que les rois de France.