Les Habitués n'ont pas manqué de s'interroger sur le message d'Aldo Manuce (voir ou revoir AGLA l'Ancre et le Dauphin) et d'entreprendre quelques recherches...
Ils ont constaté que Aldo était parfois Alde ou Aldus, que Manuce était parfois Manucci, Manusse, Manus ou encore Manutius.
Ils se sont demandé quelle était l'influence grecque à la cour d'Auguste, pour découvrir que les romaines de la cour affectionnaient de s'exprimer en grec et qu'Auguste lui-même devait être familier avec la langue.
Certains se sont procuré le Rêve de Poliphile pour s'apercevoir d'une étrangeté...
En effet, alors que la marque de l'imprimeur interprète l'ancre et le dauphin par "Festina Lente", dans le chapitre 7 du Songe de Poliphile, cela devient "Festina tarde"...
Tout cela, au 15e siècle, était fait pour interroger les lecteurs et les inviter à venir en personne recontacter l'imprimeur de Venise...
En revanche c'est toujours frustrant de découvrir des traducteurs qui s'autorisent à réécrire les livres à leur manière en faisant circuler leur interprétation du texte devenu:e "Toujours hâte-toi par loisir" et en faisant disparaître la piste grecque que l'auteur avait pris la peine de mentionner (voir en haut), sans parler du décalage du texte par rapport aux illustrations...
Mais ces indications demeurent instructives pour nous... même si nous constatons que la transmission initiatique que nous pouvions deviner en amont, en essayant de décoder cette histoire d'ancre et de dauphin, fut rapidement rompue... Le Père Lewis appelait cela la loi des 108 ans...
Mais cela n'empêche jamais les Chercheurs de Lumière de remonter les bonnes pistes: à eux de bien se connecter et parfois de consulter les véritables Maîtres qui ne demandent qu'à les aider à progresser!