Le sujet pourrait être bouclé rapidement en affirmant que la bienveillance est l'absence de malveillance.
Du style: -"je suis bienveillant avec vous: je ne vous veux pas de mal..."
Non, il s'agit vraiment d'autre chose!
Ne pas vouloir de mal est une chose, la bienveillance en est une autre!
Les Rosicruciens laissent toujours, de leur passage, le souvenir d'une extraordinaire bienveillance...
Celle-ci n'est pas feinte, ce n'est pas une recette mais un comportement sincère et spontané laissant une gratitude naturelle s'exprimer.
Nous pourrions même préciser qu'il n'y a pas de véritable rosicrucianisme sans cette empreinte bienveillante qui témoigne d'une connexion cosmique.
Le Rosicruciens n'éprouvent jamais le besoin d'alimenter énergétiquement un ridicule "égrégore du mal".
Cela fait songer à cette litanie en vogue qui consiste à invoquer une pseudo "langue des oiseaux" pour amalgamer au mot maladie la formulation définitive: le "mal a dit"...
C'est une erreur: il ne s'agit pas de nier les maladies, mais le mal n'interfère pas dans ce qui se produit pour notre prise de conscience et notre plus grand bien, même si la maladie devait entraîner la fin d'une incarnation.
Le vertigineux Lao Tseu invitait à changer de comportement pour une meilleure prise de conscience:
-"Si les choses ne sont pas comme tu les désires, désire les telles qu'elles sont!"
Le "mal a dit" est une forme insidieuse de manipulation, volontaire ou involontaire, de la pensée par saupoudrage intellectuel. C'est une technique sombre (issue de l'hypnose éricksonienne) qui n'a rien à voir avec la traditionnelle "langue des oisons".
Concrètement les sages rosicruciens écartent dans la bienveillance ces références au mal avec fermeté et sans animosité comme Seth avec le serpent Apophis...