Le précédent message précisait clairement que la Bienveillance Rosicrucienne n'est pas l'absence de mal.
Mais elle ne faisait que suggérer que la Bienveillance Rosicrucienne n'est pas non plus la recherche de faire le bien, c'est plus ésotérique: il s'agit d'une "veillance" dans laquelle l'égo n'intervient pas.
Pour bien comprendre les nuances de cette "Bienveillance Rosicrucienne", il convient d'avoir à l'esprit le pavé mosaïque qui constitue le sol des temples rosicrucien et qui exprime avec ses couleurs noires et blanches le monde des conflits à transcender.
Dans cette transcendance, il n'y a aucune recherche de reconnaissance de notre part, aucune recherche de faire plaisir à l'égo d'autrui, aucun stimuli cautionnant une complicité égotique entre nous deux.
Il y a juste une sorte de rémanence cosmique qui vient amplifier chez autrui un certain ressenti et qui fait vibrer son aura.
L'écoute des signes provenant de l'Être intérieur nous harmonise avec l'Être intérieur d'autrui dans ses efforts subtils du moment et la Bienveillance Rosicrucienne vient contribuer à cette œuvre parfois en nous inspirant un acte, parfois en nous suggérant une aide invisible, et parfois simplement en laissant émaner la gratitude.
C'est notre évolution, cette progression vers notre Être intérieur qui suscite le bonheur et par suite inéluctablement celui d'autrui qu'il appréciera un jour comme une rare bienveillance.