Nous reconnaissons le rosicrucien germanique Michel Maïer (1568-1622) causant de la mythologie grecque avec la Bimbo du Bistrot.
Il développe l'idée que l'étude de la mythologie grecque n'a qu'un but, la chrysopée, du grec χρυσό (kruso) l'or et ποιειν (poiēin) créer, la création d'or...
Il tient un livre fermé, qui représente traditionnellement l'ésotérisme, mais son index glissé à l'intérieur nous indique qu'il nous en révèle un fragment...
Sa formulation plus complète était: "si l'on considère les faits (de la mythologie) comme historiques, il faut en persuader les enfants, pas les hommes".
La mythologie n'est pas à prendre au premier degré: il s'agit d'allégories qui sont transmises à ceux qui s'ouvrent à la connaissance ésotérique.
Et Michel Maïer précise sa pensée:
- Premièrement, ce n'est pas aux mœurs qu'il faut l'appliquer, à moins de vouloir être fou, ou vouloir accuser de folie ceux qui, ayant les bonnes mœurs, ont forgé de telles énormités.
Bref, la mythologie n'est pas un enseignement moral. Le comportement des dieux dans la mythologie n'a rien de moral.
- Secondement, nous ne disconvenons pas que l'on puisse ainsi adapter ces légendes non pas aux opérations de chimie connue des rustiques mais à celles très secrètes des philosophes comme leurs remèdes d'or émanant de l'action dorée de leur âme et leur corps.
En clair: la mythologie s'adresse non pas aux "rustiques" mais aux sages à la recherche de la toison d'or...