Dans les "miraculeuses missives venues du ciel" qu'Alexandre de Monspey transmit à partir de 1785, sans que l'identité de sa sœur ne soit révélée, il y avait deux critiques directes concernant les ouvrages de Louis-Claude de Saint-Martin que celui-ci accepta en toute humilité.
La première critique consistait à ne pas respecter la "voie inconnue" et laisser connaître son identité dans les premiers livres qu'il avait signés: "des erreurs et de la vérité" en 1775 et "les tableaux naturels des rapports qui existent entre dieu l'homme et l'univers" publié en 1782.
C'est la raison pour laquelle Louis-Claude de Saint-Martin décida désormais de signer ses futures œuvres par "le philosophe inconnu".
L'autre critique concernait le contenu même des œuvres publiées qui contenaient outre des imperfections, des "perversions" et des "vanités coupables"...
Nos Habitués sont invités à remarquer que les "perversions" concernent ce que le Bistrot nommait parfois un "éclairage à gauche".
C'est un procédé coupable qui, au lieu d'élever le lecteur, baisse son taux vibratoire en lui montrant la négativité des erreurs comme c'est forcément le cas dans l'ouvrage "des erreurs et de la vérité".
Et les "vanités coupables" concernent la déviance égotique consistant à développer des spéculations et à prétendre que des théories intellectuelles peuvent constituer une vérité absolue source de croyances et d'idolâtrie.
Naturellement des critiques d'une telle élévation témoignaient d'un avancement spirituel hors norme de l'Agent Inconnu qui touchèrent profondément Louis-Claude de Saint-Martin.