Le Bistrot voit régulièrement surgir de nouveaux amateurs de boissons rosicruciennes qui confient parfois leur difficulté à apprécier...
D'un autre côté, le Bistrot, avec ses 5 ans d'existence, peut s'appuyer sur 2000 messages et n'est pas obligé de recommencer à zéro à chaque fois...
A charge donc pour les nouveaux d'avoir le réflexe de consulter le moteur de recherche du Bistrot plutôt qu'un moteur de recherche profane!
Par exemple, certains ont constaté que dans le rituel rosicrucien des 5 bougies, le fait d'allumer la bougie centrale au centre du carré, revenait à activer une shekinah au centre d'un temple.
Un éclaircissement est utile bien qu'il y n'ait déjà pas moins de 23 messages qui évoquent la shekinah rosicrucienne...
A ce sujet, faut-il dire un shekinah ou une shekinah?
Cela peut constituer une surprise de voir au masculin le mot "shekinah" car généralement les rosicruciens l'utilisent au féminin.
En hébreu c'est un mot féminin qui exprime la "demeure", la résidence de dieu.
Lorsque le mot est utilisé au masculin, c'est une petite subtilité d'initiés pour exprimer qu'il connaissent le sens égyptien du mot...
En égyptien ancien la terre est considérée comme masculine et la divinité de la Terre est Geb, un homme.
Pendant des années Spencer Lewis a exprimé l'idée que le mot shekinah était à l'origine un nom égyptien, mais il ne communiquait pas le mot, et on se souvient qu'il a fallu attendre le Bistrot de la Rose+Croix pour que soit suggérée publiquement la relation entre le mot Shekinah et "Horus l'ancien", l'Horus "Khent an maa"...
Deux étapes d'un processus
Entre l'Horus l'ancien et l'Horus nouveau, il n'y a pas un Horus archaïque et un Horus plus moderne comme seraient tentés de le croire des égyptologues, mais il y a deux étapes d'un processus d'éveil que perpétuent secrètement les rosicruciens...
L'idée est simple: Horus exprime notre Être intérieur. Tant qu'il n'est pas éveillé, c'est Horus l'ancien, et lorsqu'il sera réveillé ce sera Horus nouveau.
Ce thème éternel se retrouve chez les chrétiens avec Jésus qui deviens le Christ.
Chez les égyptiens, le "Paout Netérou", un petit texte de 3 lignes, l'héritage subtil de la Tradition des initiés d'Héliopolis, nous révèle que Horus l'ancien est un fils de Geb (la terre) et de Nout (le cosmique), au même titre que Isis (la magicienne), Osiris (son amour, le "roi" défunt) , Seth (le dieu des profanes) et Nephtys (la Vénus qui garde l'intérieur du temple).
L'idée est simple: la terre a vocation de créer des shekinah.
Mais c'est à chacun d'entre nous d'éveiller en lui même son Horus nouveau...
Horus nouveau est un enfant d'Isis fécondée d'elle-même avec le sperme d'Osiris et dans le temple rosicrucien, le shekinah peut s'allumer lorsque les officiers sont à leur place...
Horus est en quelque sorte leur enfant à tous... Il est au centre entre Geb, le pavé mosaïque et Nout la voûte étoilée, il est au centre entre Shou (l'air, maître éclairé qui discerne ce qui est en haut et ce qui est en bas) et Tefnout (l'eau, la Mater bienveillante qui cherche à résoudre les problèmes et a élever ses enfants dans l'harmonie), il est enfin au centre entre le feu secret d'Isis qui éloigne les poisons et la terre de la tradition d'Osiris.
La photo d'en-haut représente, en haut des 3 marches traditionnelles qui expriment les 3 degrés néophytes à surmonter, un curieux shekinah.
C'est la tombe de l'initié rosicrucien Franz Mesmer au cimetière de Meersbourg au bord du lac de Constance.
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