Ce diagramme soumet certains aspects de la fameuse loi rosicrucienne des 108 ans.
Selon la tradition, les résurgences de la Rose+Croix s'expriment par des cycles d'activité de 108 ans après quoi la forme rosicrucienne de la "résurgence" disparaît pour 108 ans avant de ressurgir pour un nouveau cycle.
- Pourquoi ces disparitions et ces renaissances?
- Simplement parce que c'est le fonctionnement de la Lumière dans les ténèbres et il s'exprime avec 3 qualités.
Pour les Chercheurs de Lumière, ces 3 qualités correspondent à 3 difficultés différentes à surmonter pour bénéficier de l'aide du guide invisible qui porte le nom de "Maître des Études.
En effet lorsque la Lumière surgit, c'est une période capitale, elle repousse les ténèbres, c'est à dire que tout ce qui est sombre se tient prudemment à distance, c'est la phase dite "cardinale" du latin "cardo", le gond qui permet à une porte ou à une fenêtre de s'ouvrir pour laisser passer la Lumière.
Sur le diagramme ci dessus, la phase cardinale, celle qui donne l'impulsion, est représentée à gauche par un triangle surmontant une croix, c'est le symbole que les alchimistes reconnaissent comme le soufre, celui qu'on utilisait autrefois pour sa propriété si inspirante pour les Buveurs du Bistrot: "il éloigne la vermine"!
Pour un étudiant rosicrucien c'est une période privilégiée et simple à comprendre au cours de laquelle le fameux "Maître des Études", le guide, qui peut fournir les clés ésotérique de l'enseignement, est relativement accessible.
Mais c'est en quelque sorte trop simple et cela n'incite pas à l'effort!
La période suivante est caractérisée par le symbole alchimique du sel, qui exprime le "fixe".
Le symbole est un cercle séparé en deux par un trait créant une frontière entre deux parties séparées.
Comme effet barrière, nous pourrions, par exemple, nous représenter le sel que constitue la pierre d'alun et qui est utilisé pour bloquer la transpiration.
Dans notre cycle, c'est la période durant laquelle l'enseignement, que transmettait le promoteur du début, se trouve involontairement dénaturé en étant figé, traduit, codifié, dogmatisé...
L'enseignement subtil du début a tendance à disparaître, mais les gros morceaux sont conservés sous une forme matérialisée.
C'est comme une nourriture qui subit une salaison et perd sa fraîcheur mais se conserve...
En revanche, celui qui étudie l'enseignement qui a subi cette salaison n'envisage pas forcément qu'il lui faille désormais chercher sur un plan extérieur plus subtil le Maître des Études qui pourtant n'est pas si éloigné et qui veille encore à une certaine distance...
Vient la 3e période, celle de la mutation: l'enseignement dégénère et sa forme matérielle fait volontairement œuvre d'union avec toutes sortes de choses, comme le mercure qui s'amalgame à tous les métaux.
Ce terme d'amalgame vient de l'arabe عمل الجماع (amal al djama) qui signifie précisément œuvre d'union.
C'est appelé parfois "travail de l'union charnelle" et les Buveurs sentiront peut-être une analogie avec la culture de "l'amour universel" ou de "l'amour inconditionnel" dont la chaleur astrale est avide de toutes les formes résiduelles des effets de la Force Vitale dispensée par le Cosmique.
C'est une phase qui atteint indirectement beaucoup de monde, mais plus les véritables chercheurs.
En effet, à ce niveau, l'existence possible de l'enseignement ésotérique et d'un authentique Maître des Etudes n'est plus vraiment envisagée.
Et pour cause, le "Maître des Études", celui qui avait la charge de transmettre cet enseignement ésotérique est naturellement un "volatile" lequel s'est envolé vers un autre site qui offre moins de résistance et qui lui permet d'être plus utile.
Le symbole de cette période "mutable" est donc celui du vif-argent, ou du mercure alchimique: un cercle surmontant une croix et surmonté lui-même d'un croissant.
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