Il y a 2 ans, le Bistrot dans "Le lourd secret de Nostradamus" attirait déjà l'attention sur les fameuses Centuries qui ne peuvent définitivement être l'œuvre de Nostradamus.
Il semble au contraire établi qu'elles furent écrites par un nommé Yvain Despres que la postérité retient sous le nom d'Yves de Lessines, son "nom d'église."
Parmi la multitude d'éléments qui accréditent cette thèse, il y a un clin d'œil de l'auteur dans le dernier vers du deuxième quatrain: "splendeur divine, le divin pres s'assied", sous la forme d'un petit jeu de mot bien dans le style des Centuries: le "divin pres", (divinement pressé...) peut facilement se décoder en "Yvain Despres" comme l'a fait Jean de la Oultre en son ouvrage "les Centuries, Nostradamus: la fin d'un mythe".
Pour situer les choses, c'est le 22 juillet 1284 que Yvain Despres prononce ses vœux à l'abbaye cistercienne de Cambron, c'est alors un homme d'âge mûr.
Il semble ressortir que Lessines a été auparavant "moine-soldat" et s'est rendu à Jerusalem.
En 1284 nous sommes au cœur de l'étrange période (1273-1291) durant laquelle Guillaume de Beaujeu fut le Magister Templi (le Maître du Temple), titre que les modernes traduisent par Grand Maître.