Il convient d'insister sur la mise en lumière dont bénéficie la station du Chapelain au Sud, le point où le soleil, source d'illumination resplendit dans sa plus grande gloire.
Après l'eau à l'Ouest chez la Mater, c'est la terre qui était exprimée par le Chapelain et donc mise en lumière au Sud!
Approfondissons donc la pratique du processus des bénédictions et le bagage d'éveil et de révélation qui peut en émaner...
Bénédiction vient du latin benedictio (dire du bien) et assure protection et bonheur.
En grec, Ευλογία (Eulogia) de eu (bien ou bon) et logia (parole) évoque une faveur divine.
En sanskrit आशीर्वाद (Aśīrvād) s'utilise dans les rituels où les prêtres transmettent la bénédiction.
Les zoroastriens pratiquaient un rituel nommé "afrinagan" (afrin=bénédiction) dans lequel, un prêtre, le Mobet invoquait la faveur divine mais dans le persan moderne c'est le mot برکت (Barakat) qui est utilisé.
Le mot se retrouve dans l'arabe بركة (baraka) qui élargit clairement le concept à une grâce divine assurant prospérité matérielle, santé, bonheur, sagesse, paix intérieure, bien-être, réussite.
En Égypte ce sujet va nous éclairer sur le rituel du Henou, un rituel de procession de la barque sacrée (Henou) autour des temples d'Osiris (sous sa forme de Sokar, affectionnée par les initiés).
Nous lisons HNOU et nous repérons l'usage de la houe (MER, pour "faire l'amour avec la terre") mais dessinée sans corde et nommée HN. Elle doit s'enfoncer en profondeur et ne revient qu'avec beaucoup de peine...
Nous notons aussi le petit pot de nou mais chacun devine que s'il est attaché à Osiris c'est l'énergie terrestre en non pas l'énergie cosmique comme avec Nout.
L'image d'en haut (dans un temple à Deir el Medineh), montre la barque utilisée pour sortir la divinité du temple en la maintenant invisible.
Le même type de barque était utilisé, en dehors des fêtes ou l'on sortait Osiris, pour les rites funéraires où le défunt était enterré dans le temple.