La lame du tarot nommée la Roue de Fortune (en haut à droite) est à l'evidence issue de la mythologie romaine où elle était représentée comme la Rota Fortunae de la déesse Fortuna, déesse profane de la chance et du destin évoquant des forces hors contrôle, bénéfiques ou maléfiques...
Nous en trouvons différentes représentations médiévales à partir du 14e siècle comme ci dessus en haut à gauche.
Cette étude des charges de l'âme ne laisse pas de place à la chance et au destin pour préparer la suite de la vie post-mortem une fois évacuée la partie dense.
C'est une pesée plus élaborée qui est représentée ci-dessus.
Notons qu'il n'y a plus ici Amout la dévoreuse, mais il reste une partie supérieure recherchant la lumière, ce que note Toth et que mesure Anubis sous l'œil des deux Maat, l'une représentant la pureté et la vérité et l'autre l'idée chaotique qu'on s'en fait...
C'est la partie élevée du Ka sous la forme du cœur dont le poids ne doit pas dépasser celui de la plume. La pesée s'effectue sous la surveillance du Ba, la personalité animique sous la forme d'un oiseau à tête humaine.