Sur l'image de gauche, la divinité Seth est représentée dans sa fonction d'écarter le serpent Apophis, celui qui s'oppose à la Lumière figurée par l'avancée de la barque de Râ (le soleil).
Il s'agit naturellement d'une expérience intérieure propre à chaque conscience, de la plus primitive à la plus évoluée, qui vit cette épreuve permanente et personnelle à son niveau.
Par exemple, cette fonction de la conscience s'exprime à l'entrée des temples rosicruciens par un gardien autorisant ou non l'entrée.
L'idée étant de prendre conscience que des charges psychiques doivent être éliminées pour accéder à son temple intérieur, sous peine de demeurer dans un temple artificiel constitué par ses propres charges.
Dans le contexte médiéval de l'image de droite, la lumière et les ténèbres sont exprimées sous la métaphore d'un choix amoureux: le personnage doit opter entre une aspiration cosmique et un insctinct terrien...
Notons que les yeux du petit Éros ou Cupidon, armé d'un arc, sont bandés: l'amour rend aveugle.
Mais si nous savons que tous les personnages sont en nous, nous devinons que pour faire passer la Lumière, chacun doit commencer par enlever son bandeau...
Reste donc pour les Habitués du Bistrot à valider, ou non, la correspondance entre les deux images.