La révolution russe de février 1917, généra en France une émigration aristocratique et bourgeoise suivie en octobre 1917 d'une émigration plus ouvrière, et en 1919 d'une émigration des premiers révolutionnaires de 1917...
On parlait de russes blancs, non seulement par la présence d'habitants du Belarus mais aussi par opposition aux révolutionnaires, les russes rouges.
Dans ce cadre général un quart des réfugiés russes soit environ 400000 s'établirent en France avec l'espoir de retourner au pays pour généralement s'intégrer.
L'histoire du XXe siècle se souvient des chauffeurs de taxis parisiens qui étaient alors majoritairement des russes ou des usines Renault de Billancourt que l'on nommait Billankoursk vu le nombre d'ouvriers russes qui y travaillaient ou encore de la communauté des russes de la Rivièra française...
L'émigration comportait de nombreux talents artistiques musiciens, peintres, danseurs, écrivains, juristes, enseignants, scientifiques dont des centaines de noms sont restés connus Chagall, Troyat, Chaliapine, Nina Pavlova, Romain Gary, Haroun Tazieff, Marina Vlady, Laurent Terzieff, Gainsbourg, Polnareff, Distel...
Dans ce cadre le mysticisme russe constituait des loges de nature éclectique et composées d'individus issus de nombreuses traditions différentes...
Ce serait donc une erreur de les cataloguer a priori comme rosicruciennes, martinistes, maçonniques, chamanistes ou autres...
Mais nous pénétrons dans un monde très peu médiatisé...