Chaque parole que nous émettons est une vibration que nous lançons dans le monde infini des vibrations et des images.
Une fois émise il n'est plus au pouvoir de personne de l'arrêter.
D'une vibration lancée on ne peut calculer les effets.
C'est une pensée d'Anne Osmont (1872-1953) que l'on retrouve aux cotés de Jeanne Guesdon et de Jeanne Dumonceau dans la mouvance française du rosicrucianisme lewissien des années 50.
Elle nait à Toulouse dans une famille catholique de petite noblesse et avec une grand- mère gitane qui lui transmet sa connaissance des plantes et des astres et développe son talent naturel de voyante.
Elle poursuit des études classiques et les complète en étudiant toute seule l'hébreu pour se familiariser avec la kabbale juive.
Son talent littéraire s'épanouit et lui permet de publier ses premiers textes.
Elle fréquente alors les milieux artistiques, anarchistes, occultistes et maçonniques et à 26 ans s'installe à Paris où elle connaîtra aussi le milieu martiniste.
Elle ne passe pas inaperçue avec son rayonnement (soleil en lion) et sa fascinante réceptivité (lune en cancer).
A son talent littéraire et poétique, s'ajoute une sensibilité qui lui permet de devenir un critique musical reconnu, tandis qu'elle est aussi appréciée pour ses conférences inspirées sur l'histoire de France ou sur l'ésotérisme...
Après quelques déceptions amoureuses, elle s'assume comme tertiaire de Saint François et porte parfois une robe de bure...
Pour beaucoup, sa capacité à projeter sa conscience pour capter des problématiques à distance et parvenir à d'étonnantes guérisons restera sa faculté dépassant toutes les autres.